Quand on lit les reportages en provenance du Moyen Orient on a plutôt tendance à désespérer. Pour la plupart d'entre nous, soit nous prenons parti pour les uns, soit nous fermons carrément les yeux sur le chaos environnant. Mais avez-vous remarqué combien il est difficile de ne pas faire cas du Moyen Orient ? Car celui-ci a pour habitude de se faufiler sur le devant de la scène, et peut-être pour une bonne raison. Dieu cherche-t-il à attirer notre attention sur lui ?
En fait, si vous êtes croyant, il est probable que votre histoire commence réellement au Moyen Orient, là où un habitant de l’Irak du Sud qui s'appelait Abram entendit l'appel de Dieu qui lui demandait de quitter son pays. Voulant lui obéir, il entreprit son chemin sur une route ancienne à la recherche du pays que Dieu avait promis de lui donner. A mi-chemin, Dieu remplaça le nom d'Abram par Abraham et lui promit de multiplier ses descendants et de faire de lui le père de nombreuses nations. Abraham avait deux fils, chacun avec un destin prophétique. A Ismaël, fils d'Agar, Dieu promit de le bénir et de lui donner 12 fils qui régneraient dans la région, mais qui vivraient en conflit avec leurs frères. A Isaac, le fils de Sarah, et ses descendants, Dieu donna le pays de Canaan et une promesse que le monde entier connaîtrait sa bénédiction grâce à sa lignée. C'est là que le conflit actuel prend racine: une histoire de famille qui tombe en plein dysfonctionnement.
Avancez rapidement de quelques millénaires dans le temps et vous pouvez voir le peuple juif moderne, les descendants d'Isaac, qui habitent le pays que Dieu leur avait promis ainsi que la population arabe, dont certains sont descendants d'Isaac, habitant le long de la même route jadis empruntée par leur ancêtre Abraham: et les hostilités continuent. Mais ce n'est pas la fin de l'histoire. Le prophète hébreu Esaïe vit le chaos qui l'entourait - de même que le chaos qui nous entoure et il vit quelque chose de l’autre côté. Il vit la même route qu'Abraham avait empruntée, non pas comme une source de conflit, mais une source de bénédiction pour la terre entière.
Il écrivit, «En ce temps-là il y aura une route d'Egypte en Assyrie, et les assyriens iront en Egypte, et les égyptiens en Assyrie. Les égyptiens serviront (le Seigneur avec) l'Assyrie. En ce temps-là Israël sera troisième associé à l’Egypte et à l’Assyrie, objets de bénédiction au milieu de la terre que le Seigneur des armées bénira en ces termes. «Bénis soient mon peuple Egypte, L’Assyrie, œuvre de mes mains et Israël mon héritage»
Le mot hébreu qu’Esaïe utilise pour la route est “Messilah”, qui signifie “route élevée." Alors peut-être il y a une façon élevée d'obtenir la paix et de faire l'expérience d'une vraie réconciliation au Moyen Orient. Il se peut que la route qu’Esaïe vit commence réellement dans le cœur. Il faut bien comprendre que Dieu aime Isaac et Ismaël. En fait, Dieu aime tous les peuples du Moyen-Orient et il est absolument déterminé à faire de nous tous une famille unie de nouveau. Tel est l'espoir pour le Moyen Orient. De même que l'histoire prévoit le conflit, Il en promet aussi la résolution.
C'est pourquoi aujourd'hui il existe des Israéliens, des égyptiens, des arabes et des turcs au Moyen Orient et dans le monde entier qui s'unissent dans le but de proclamer cette route élevée, en servant, et en aimant les autres, en priant et en vivant de telle façon pour que tous puissent voir cette route de l'espoir et de la réconciliation devenir une réalité dans notre vie. Parce que la vérité, c’est que Dieu a dit qu'il y aurait une route. C'est dès maintenant que vous et moi sommes invités à l'aider à la construire.